Le 23 juillet 2017, c’est le britannique Chris Froome qui a remporté l’édition 2017 du Tour de France, après 21 étapes.
Diffusé dans 190 pays et rassemblant 3,5 milliards de téléspectateurs, le Tour de France est le troisième évènement sportif le plus suivi au monde, derrière les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de Football.
C’est aussi un business très juteux, aux retombées financières énormes pour les villes hôtes ainsi que pour la société organisatrice ASO.
Cette dernière affiche un chiffre d’affaires de plus de €150 millions pour chaque édition.
Chris Froome remporte son quatrième titre
Après la victoire du coureur Néerlandais Dylan Groenewegen sur la dernière étape, le Tour de France 2017, qui s’est terminé sur les Champs-Elysées le 23 juillet, a été remportée par le britannique Chris Froome (équipe Sky). Il a ainsi devancé le colombien Rigoberto Uran et le français Romain Bardet.
Si Froome n’a remporté aucune étape lors de la compétition, il s’est montré supérieur durant les deux contre la montre.
Un business lucratif pour l’organisateur ASO
C’est la société ASO (Amaury Sport Organisation) qui organise le Tour de France depuis 1947.
Son chiffre d’affaires est estimé à €150 milliards pour chaque édition, ses plus gros clients étant les chaînes de télévision : France Télévision paie chaque année plus de €24 millions pour diffuser le Tour.
ASO possède également les journaux le Parisien et l’Equipe, ce qui lui permet d’assurer une communication à moindre frais. Chaque ville accueillant une étape est contrainte de payer un forfait d’environ €100 000 à l’organisateur.
Un investissement rentable pour les communes traversées
Malgré ce forfait de €100 000 payé par les communes, accueillir une étape du Tour représente une source financière très importante.
La commune gagnante reste celle qui donne le grand départ du Tour : cette année, la ville de Porto-Vecchio en Corse devrait, selon son Maire, profiter de €15 millions de retombées économiques. Autre gagnante, la ville de Gap qui a déboursé €160 000 pour des gains estimés à €2,5 millions.
Une promotion en or pour les marques
Le Tour de France représente un espace publicitaire de premier plan pour les marques, avec chaque année environ 12 millions de spectateurs présents sur le bord des routes.
Lors de chaque édition, des millions de bouteilles d’eau, bonbons et casquettes sont distribués par 37 marques triées sur le volet.
Les partenaires officiels du Tour, tels que PMU, Vittel ou encore LCL, leur permettent de ne rien payer en plus de leur contrat de sponsoring. Mais les autres marques doivent payer €37 000 chacune pour 4 véhicules, et €6 300 pour chaque véhicule supplémentaire dans la caravane.
Tour de France : une compétition centenaire
En 1903, les organes de presse essayaient par tous les moyens de développer et de démocratiser le sport cycliste.
Face à une baisse de ses ventes, le journal l’Auto a organisé le premier Tour de France afin de se redresser face à son grand rival, Le vélo. La compétition connut dès ses débuts un succès populaire important, ce qui lui a valu une reconduction d’année en année, malgré les nombreuses accusations de tricherie et autres modifications du règlement.
Peu à peu, le Tour de France est devenu un évènement sportif de grande ampleur, au même titre que la Coupe du Monde de Football et les Jeux Olympiques.
Une compétition d’ampleur internationale
Chaque année, le Tour de France rassemble entre 1 milliard et 3,5 milliards de téléspectateurs dans plus de 190 pays. Même si les suspicions de dopage autour de la Grande Boucle sont présentes chaque année, cette compétition est le troisième évènement sportif le plus suivi au monde.
Mais après les quatre victoires de Christopher Froome, l’équipe Sky affiche un contrôle total sur la course, ce qui rend le spectacle moins intéressant pour les spectateurs.
Les audiences télévisuelles en attestent, avec 3,2 millions de téléspectateurs en 2016 contre 3.5 millions en 2015. C’est pour cette raison que les organisateurs ont augmenté cette année la difficulté du parcours.