Il y a des métiers qui ne font pas rêver les écoliers. Sales, dangereux, ennuyeux ou fastidieux, ils ont cependant tendance à être très bien payés. Certaines de ces carrières offrent de très belles opportunités, et méritent qu’on s’y intéresse davantage.
Si vous n’aimez pas la tournure que prend votre futur financier, il est peut-être temps de reconsidérer une réorientation vers un métier certes moins glamour, mais qui vous met à l’abri du besoin. Seriez-vous prêt à devenir chauffeur routier, pédicure, ou foreur si votre salaire était multiplié par deux ou par trois ?
Certains de ces emplois ne nécessitent même pas d’avoir effectué des études universitaires : il faut seulement quelqu’un pour faire le sale boulot, et cela a un prix.
Nettoyeur de scène de crime : €40/l’heure
S’il vit dans une ville à forte criminalité, un nettoyeur de scène de crime peut gagner un salaire annuel à six chiffres, et ce sans aucune formation préalable.
Il suffit d’être prêt à passer sa carrière dans un costume de protection contre les matières dangereuses, dans des endroits où se sont déroulés des meurtres, ou dans des laboratoires clandestins. En bref, il faut avoir l’estomac bien accroché. Vous pourriez passer vos journées à récurer du sang ou enlever de la chair humaine du tapis.
Podologue : entre 2000 et €3.000/mois
Le pédicure-podologue est un professionnel de la santé spécialisé dans l’étude et le traitement des affections du pied. Si les odeurs nauséabondes ou la présence de pus vous dégoûtent, passez votre chemin, ce métier n’est pas fait pour vous ! Côté salaire, comptez entre 2 000 et €3 000 brut par mois pour un pédicure-podologue en libéral.
Chasseur de crabe en Alaska : €38 000 en deux mois
Dans l’état américain de l’Alaska, les pêcheurs sont de sortie seulement quelques semaines par an pour pêcher les crabes. L’eau y est glacée, et la mer très agitée. Les législations ne permettent la pêche que dans une période relativement courte, ainsi on peut assister à une véritable course contre la montre. Cela génère beaucoup de stress, ainsi que des accidents mortels.
Certains affirment même que la pêche au crabe en Alaska est le métier le plus dangereux du monde. Si des températures en dessous de zéro et 20 heures de travail par jour ne vous effraient pas, vous pourrez gagner plus de €38 000 en seulement deux mois en mer.
Employé de plateforme pétrolière : 6 000 et €6 500/mois
La tâche du foreur est difficile, et sale : elle consiste à réparer les parties abîmées d’une machine de forage sur les plateformes pétrolières, des lieux de travail bien souvent isolés et remplis de matières chimiques et toxiques, et ce environ 12 heures par jour.
L’environnement de travail est tellement bruyant sur les puits de forage que les employés communiquent à l’aide de signes. En conséquence, le métier peut rapporter gros, entre 6,000 et €6,500 par mois. Vous serez également logé, nourri et blanchi.
Chauffeur routier : environ €3.000/mois
La combinaison d’une conduite constante, du manque de sommeil et d’une alimentation peu équilibrée font du métier de chauffeur routier l’un des moins populaires en France. Les risques y sont élevés : accidents de la route, postures statiques prolongées, et vibrations constantes, sans oublier le bruit, l’astreinte visuelle et l’exposition au froid pour les camions frigorifiques. D’un autre côté, cet emploi difficile permet la stabilité, ainsi qu’un salaire confortable. Un chauffeur routier gagne en moyenne €3000 par mois en France.
Sommelier : environ €3.000/mois
Un sommelier travaille généralement dans un restaurant haut de gamme, où il est le spécialiste de tout ce qui se rapporte au vin. Il aide les clients dans leurs choix, afin de sélectionner le vin qui se marie le mieux avec les plats choisis. Mais cela n’est pas tout. Le sommelier doit effectuer beaucoup de travail en amont, et doit souvent voyager pour visiter les vignobles afin d’identifier et acheter les vins aux distributeurs. Il est également en charge de l’entretien de la cave à vins du restaurant, et travaille avec les chefs pour préparer des menus en adéquation avec les vins.
Les entreprises continuent d’embaucher
En 2016, le secteur privé se porte bien, avec plus de 52 000 postes créés de juillet à septembre, ce qui signe six semestres consécutifs dans le vert. Les sociétés continuent à recruter, avec des embauches qui vont même jusqu’à dépasser les départs. Les entreprises ont retrouvé leur confiance, en partie grâce aux mesures de soutien et d’accélération mises en place par le gouvernement.
Mais attention, ce bilan doit être prix avec des pincettes. Certes l’emploi a fortement progressé dans le secteur des services, mais le travail en intérim a lui aussi enregistré une progression de 5,1 % versus le deuxième trimestre.
D’un autre côté, l’industrie a supprimé 9100 emplois sur la période considérée. En fait, l’emploi s’améliore de manière générale, mais seulement à un niveau permettant d’absorber la hausse de la population active. Pour rappel, il y avait 5,8 millions de chômeurs en France à la fin du mois de septembre.
4 intentions d’embauche sur 10 concernent le secteur des services
Le regain de confiance des entreprises doit être nuancé : la hausse est plus marquée pour les emplois saisonniers et d’intérim que pour les emplois durables. De plus, la part des embauches prévues en CDI ou CDD de plus de six mois est en léger recul, à 56,3%.Ce regain de confiance des dirigeants reste en outre teinté de prudence : la hausse est plus marquée pour les projets de recrutement à caractère saisonnier.
Comme de coutume, ce sont les entreprises de moins de 50 salariés qui embauchent le plus, et le dynamisme des grandes entreprises tire le marché vers le haut, avec des intentions d’embauche en hausse de 8 % pour les sociétés de plus de 50 salariés. Le secteur des services reste le premier recruteur de France avec quatre intentions d’embauche sur 10. En ce qui concerne le secteur de l’industrie, la construction surprend avec un net rebond de 12%.
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