Le métier de trader a toujours été l’objet de tous les fantasmes tant il est entouré de croyances : argent facile, prise de risques et adrénaline intense qui rythmeraient la vie de ces banquiers de haut vol. Si en moyenne, un trader professionnel débutant gagne entre 4.000 et 6.000 euros par mois de salaire de base, à ce montant s’ajoutent les primes qui peuvent s’avérer jusqu’à 8 fois supérieures à leur rémunération.
Au-delà des bonus, le salaire des traders varie en fonction du type d’activité, du profil, de l’établissement bancaire, ainsi que de la localisation. En effet, les salaires peuvent énormément varier selon la place boursière.
En France, un trader gagne en moyenne 70.000 euros par an, hors bonus. Mais un trader parisien ne gagnera pas la même chose qu’un trader actions de Wall Street. Alvexo vous propose un tour d’horizon du salaire des traders au sein des places boursières les plus importantes.
Salaire : pourquoi les traders français sont à la traîne ?
En France, un trader gagne en moyenne 70.000 euros par an – hors bonus -, mais, bien évidemment, certaines banques offrent de meilleures rémunérations que d’autres. Voici le palmarès des différentes rémunérations annuelles offertes en fonction des banques françaises :
BNP Paribas : 291.000€
Société Générale : 200.000€
Crédit Agricole : 150.000€
Natixis : 142.000€
Ces chiffres représentent le salaire global des traders, incluant le salaire fixe, bonus et éléments variables. Les salaires sont très encadrés en France, donc si vous voulez gagner des bonus plus conséquents, mieux vaut tenter de travailler pour une bourse etrangère, comme La City à Londres ou Wall Street à New-York.
En effet, le salaire des traders français est considéré comme relativement modeste en comparaison avec celui de leurs homologues américains, et ce pour une simple raison : les bonus sont strictement encadrés en France, pouvant même faire l’objet d’une omerta.
Les grandes banques internationales remettent un package par département et il incombe ensuite au chef de chaque département de répartir les bonus comme bon lui semble.
Ceux qui ont touché peu ne disent rien car ils sont embarrassés, et ceux qui ont touché beaucoup ne disent rien non plus, de peur de créer des jalousies. Au final, personne ne connaît réellement la hauteur des montants distribués.
Pourquoi Wall Street a promis une terre aux traders ?
C’est Wall Street qui fait rêver la plupart des traders, et en particulier Goldman Sachs. Mais le quartier de La City au cœur de Londres n’est pas en reste et a toujours été considéré comme une place financière majeure, car on y retrouve le nec plus ultra des traders européens, dont les salaires varient en fonction de leurs performances et stratégies de trading.
Ils y gagnent donc beaucoup d’argent, bien plus qu’en France, ne nous le cachons pas… Un trader débutant gagnera un salaire annuel brut entre 30.000 et 60.000 euros.
Ce montant peut paraître relativement modeste car il s’agit du salaire hors primes ; les primes pouvant alors faire monter le revenu à une centaine de milliers d’euros par an.
Si Wall Street fait autant fantasmer les traders, c’est parce que les perspectives de salaire des traders même débutants y sont bien plus importantes qu’ailleurs. Un trader débutant peut espérer gagner en moyenne 93.000 euros par an et un bonus aux alentours de la somme de 180.000 euros. Avec l’expérience, le même trader touchera 130.000 euros par an en salaire, et 3,6 millions d’euros en bonus !
Wall Street n’encadre absolument pas les bonus, qui peuvent devenir mirobolants avec les années, à tel point que le salaire de base peut parfois sembler ridicule.
En Europe, la seule place boursière capable de rivaliser avec Wall Street est la Suisse. Un trader qui travaille à Zurich ou Genève peut espérer gagner au moins 150.000 euros par mois, bonus compris.
Goldman Sachs : le Saint Graal du trader
C’est LA banque emblématique de Wall Street, et le nom le plus prestigieux de la finance new-yorkaise. Les bonus empochés par les traders de Goldman Sachs atteignent des sommets, au-dessus de 20 millions de dollars.
De ce fait le salaire moyen d’un simple employé de banque à Goldman Sachs, qui s’élève déjà à 700.000 euros annuels, ne pèse pas grand-chose comparé aux bonus gagnés par les traders, mais le travail n’est pas le même.
Si Wall Street est la Mecque du trading, y obtenir un poste n’est pas une mince affaire. Ceux qui ont la chance de décrocher le précieux sésame pourront espérer un salaire fixe allant du simple au double, entre 90.000 et 180.000 euros pour les traders cumulant une dizaine d’années d’expérience. Ici le plus gros de la rémunération est constitué des bonus, qui peuvent rapidement atteindre plusieurs millions d’euros.
La bourse étant un jeu à somme nulle, les 10 % qui gagnent de l’argent s’enrichissent sur le dos des 90 % qui en perdent.
Le trading indépendant : nouvel eldorado ?
Les traders salariés ne sont plus ce qu’ils étaient de manière générale, face aux restrictions et régulations qui font suite aux nombreuses dérives du métier de trader. Un trader à son compte qui investit des fonds propres peut lui aussi espérer gagner des dizaines de milliers d’euros par mois, mais aussi les perdre, la Bourse n’étant pas une science exacte.
En effet, selon les statistiques, les 10% qui gagnent de l’argent s’enrichissent sur le dos des 90% qui en perdent. La différence entre les gagnants et les perdants est juste l’habilité des gagnants à être attentifs à leurs méthodes de trading, tandis que les perdants sont focalisés sur les profits.
Le trader professionnel, Stéphane Ceaux-Dutheil, qui est l’analyste technique d’Alvexo, rappelle souvent en interview l’importance de se concentrer sur ses objectifs de trading et non sur les gains. Il faut se donner des objectifs et non être obsédés par les résultats.
Aujourd’hui, nombreuses sont les personnes qui quittent leur emploi pour travailler à temps plein dans le trading dans un but d’indépendance financière. Le trading est une très bonne option, sous réserve de posséder un capital initial suffisant, de solides connaissances des marchés financiers, ainsi qu’une sérieuse capacité à surmonter le stress lié au trading.
L’importance de la psychologie dans le trading
Réaliser des profits dans des délais souvent brefs, gérer du risque financier, jongler avec des informations économiques qui évoluent en permanence requièrent un mental solide et une vraie résistance physique. Un trader qui travaille en salle de marché est en ébullition permanente.
Lorsque l’on prend des décisions rapides concernant l’achat ou la vente d’actifs financiers un nombre répété de fois dans une journée, comme peut le faire un day trader, il est essentiel de garder le contrôle de ses émotions.
La #psychologie dans le #trading concerne surtout la gestion des #émotions chez le trader. C’est l’une des premières causes de pertes. Heureusement, il existe différents moyens pour se contrôler.#alvexo #actions #bourse #CFD #gestion #webinaire https://t.co/asB0DUO02s pic.twitter.com/CD2xYskquC
— Alvexo en Ligne (@AlvexoFR) March 16, 2020
Avant de se lancer dans cette voie, il faut prendre en compte cet aspect inhérent au métier de trader et ne pas penser uniquement en terme de salaire mirobolant.
Avec une formation adéquate, de la jugeotte, des compétences techniques, une régularité, des objectifs bien posés, le métier de trader reste un excellent choix professionnel.