C’est le 14 décembre 1972 que l’homme a mis pour la première fois le pied sur la Lune, lors de la mission Apollo 17. Quarante-cinq ans après cet exploit américain, aucun homme n’a approché le satellite de la Terre.
Mais si la Lune semble avoir été boudée par les programmes spatiaux durant des décennies, elle est à présent au cœur de nombreux programmes spatiaux à travers le monde.
La Nasa reste l’agence spatiale la plus importante qui existe en termes d’exploration lunaire, mais elle est grandement concurrencée depuis les années 2000. Nous pouvons tout d’abord citer SpaceX qui souhaite envoyer des touristes sur la Lune dès 2018, ainsi que la Chine qui s’est lancée dans la course à Lune en étant le troisième pays à y poser un atterrisseur avec succès. Le géant asiatique souhaite récolter des échantillons lunaires afin de les étudier sur la Terre. Mais la Russie et l’Europe ne sont pas en reste, avec de multiples projets lunaires qui devraient aboutir dès 2020.
Plans spatiaux de la Nasa perturbés après les élections
L’agence spatiale américaine a annoncé le 24 février dernier son désir d’envoyer des hommes en orbite autour de la Lune. L’équipe serait installée à bord d’un vaisseau spatial nommé Orion, premier appareil à embarquer un équipage depuis la navette spatiale.
Le premier essai effectué en 2018 enverrait le vaisseau en orbite autour de la Lune, mais sans équipage. Les ambitions de la Nasa pour Orion sont vastes : selon le désir du Président Obama, le vaisseau devrait après la Lune permettre d’atteindre Mars aux alentours de 2030. Mais c’est sans compter l’élection de Donald Trump.
Ce dernier a été très vague concernant l’avenir de la Nasa, et tout porte à croire qu’il souhaite se concentrer uniquement sur la Lune. Ainsi, de nombreux spécialistes évoquent le retour du programme Constellations qui prévoyait d’envoyer des hommes sur la Lune en 2020.
La Chine se lance tardivement dans la course à la Lune
Sur le plan spatial, le géant asiatique a pris un retard considérable face à ses pairs, qu’il est empressé de rattraper. C’est seulement au début des années 90 que le premier programme chinois a été lancé, soit bien longtemps après les Etats-Unis et l’Union Soviétique.
Pour preuve, le premier chinois fut placé en orbite en 2003. Mais la Chine a connu une croissance très forte, qui lui a permis d’intensifier ses investissements dans le secteur, pour dépasser les Etats-Unis en termes de lancements de fusées.
En toute logique, le Ministère des Sciences et de la Technologie chinois a annoncé son projet de construction d’un nouveau vaisseau spatial destiné à envoyer des astronautes sur la Lune pour ensuite les ramener sur la Terre.
Le véhicule spatial très sophistiqué serait réutilisable, et capable de se placer en orbite basse terrestre afin de se poser sur la Lune aux alentours de 2023. Selon les spécialistes, le vaisseau serait très semblable au modèle américain Orion développé par la Nasa.
Projet SpaceX : un candidat de taille
SpaceX est la première société privée ayant réussi le ravitaillement de la station spatiale internationale en 2012. Son fondateur, le charismatique Elon Musk, a annoncé la construction d’un vaisseau spatial capable de transporter non pas des astronautes, mais des touristes vers la Lune, et ce dès 2018 !
SpaceX utilisera une fusée Falcon Heavy ainsi que le vaisseau spatial Dragon 2 afin de transporter les deux personnes sélectionnées vers le satellite de la Terre. N’ayant jamais volé, la capsule Dragon 2 sera tout d’abord lancée à vide vers la station spatiale Internationale, pour transporter les touristes au 2ème trimestre 2018.
A en croire SpaceX, Falcon Heavy est le lanceur le puis puissant à atteindre l’orbite depuis la mission Apollo, qui a utilisé une fusée Saturn V.