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Les échecs des grands entrepreneurs

Walt Disney, Henry Ford, Jack Ma ou Steve Jobs, autant d’entrepreneurs qui ont affronté les pires difficultés avant de connaître le succès. Mais alors, le succès est-il indissociable de l’échec ? Tout résiderait dans l’attitude : alors que les plus faibles renoncent, ceux qui possèdent la détermination restent concentrés sur leurs objectifs coûte que coûte, sans jamais abandonner. En France, nous sommes éduqués de manière à éviter les échecs, qui sont pourtant considérés par beaucoup comme des épreuves essentielles à surmonter au cours de la vie, surtout pour les entrepreneurs. Beaucoup d’entre eux ont connu l’échec avant la réussite et déclarent même qu’il est impossible de réussir sans échouer. Nous vous parlons aujourd’hui d’un certain nombre d’entre eux qui ne manqueront pas de vous inspirer. Au moment où vous connaîtrez l’échec dans votre carrière, que vous soyez trader ou non, gardez ces histoires à l’esprit et servez-vous en comme une première étape vers le succès.

 « La différence entre les gagnants et les perdants, c’est que les premiers savent profiter de l’échec ». Rosabeth Moss Kanter

Henry Ford : sa première entreprise, un échec

Cet américain mythique est loin d’avoir connu un succès immédiat. Sa première société a été un échec total qui l’a laissé sur la paille pendant cinq ans, et c’est ensuite qu’il a fondé Ford Motors Company.

Soichiro Honda : chômage de longue durée

La vie du fondateur de Honda a été une succession d’échecs : Toyota ne voulant pas de lui après un entretien d’embauche, il a été au chômage pendant un long moment avant de concevoir des scooters de chez lui, et lancer sa propre marque.

Akio Morita : repositionnement forcé de l’entreprise

Le nom Akio Morita ne vous est peut-être pas familier, mais vous connaissez sûrement le nom de son entreprise, Sony. A son tout début, Sony produisait… des autocuiseurs ! Cela n’a pas vraiment fonctionné et seulement 100 unités ont été vendues.  Akio Morita ne s’est pas démonté face à cet échec cinglant, et revient à sa première passion : la radio. C’est avec $500 en poche qu’il fonde alors sa future entreprise, Sony.

Bill Gates : premier échec avec Traf-O-Data

Si on ne présente plus Bill Gates, il a un parcours très atypique : il quitte l’université d’Harvard pour créer une société avec Paul Allen, son premier collaborateur. Ils créent Traf-O-Data, un outil de gestion du trafic routier destiné aux municipalités, ce programme sera un échec. Bill Gates en fut énormément déçu, pensant avoir alors trouvé l’idée du siècle. Ils expliqueront ensuite que cette débâcle a renforcé leur idée selon laquelle les micro-processeurs étaient plus performants que les supercalculateurs pour l’exécution de programmes. On connait tous la suite.

Walt Disney : échecs entrepreneuriaux en tous genres

Le fondateur de Disney, passionné pour le dessin dès l’enfance, a été licencié pour « manque d’imagination et de bonnes idées ». Il a ensuite tenté de créer plusieurs petites entreprises qui n’ont pas survécu très longtemps, ce qui le laissa ruiné. Sa première entreprise d’animation n’a pas les moyens d’exploiter pleinement ses idées, et les studios ne veulent pas du personnage de Mickey Mouse. On connait la suite.

Thomas Edison : l’homme aux 100 échecs

Les professeurs d’Edison n’ont eu cesse de lui répéter à quel point il était stupide et inapte à apprendre. Il fit ensuite des débuts chaotiques dans le monde du travail, renvoyé de ses deux premiers postes pour manque de productivité. C’est ensuite qu’il créa l’ampoule électrique, après en avoir testé plus de 1000 concepts.

Jack Ma : le Forest Gump chinois

«J’ai échoué 3 fois à l’université. J’ai postulé 30 fois pour avoir un boulot mais j’ai toujours été rejeté. Quand KFC est venu en Chine pour la première fois, nous étions 24 à postuler et j’ai été le seul à être rejeté. Je voulais rentrer dans la police et sur 5 postulants, j’étais le seul à ne pas être accepté. J’ai postulé 10 fois pour rentrer à l’université d’Harvard aux USA et j’ai été rejeté.» Jack Ma, 22ème fortune mondiale.

C’est certainement un des entrepreneurs les plus atypiques. Créateur du géant Alibaba et 22ème fortune mondiale, ses débuts n’ont été qu’une succession d’échecs. Il déclare lui-même : «J’ai échoué 3 fois à l’université. J’ai postulé 30 fois pour avoir un boulot mais j’ai toujours été rejeté. Quand KFC est venu en Chine pour la première fois, nous étions 24 à postuler et j’étais le seul à être rejeté. Je voulais rentrer dans la police et sur 5 postulants, j’étais le seul à ne pas être accepté. J’ai postulé 10 fois pour rentrer à l’université d’Harvard aux USA et j’ai été rejeté.» Malgré ses échecs, Jack Ma est toujours resté concentré sur sa vision et ses ambitions, il est la preuve vivante qu’un homme peut devenir un magnat du web, sans avoir touché un ordinateur avant ses 33 ans.

Oprah Winfrey : « inapte à la télévision »

Elle a été licenciée de son emploi de journaliste à 22 ans, jugée « inapte pour la télévision » après que son émission ait reçu des critiques négatives. Rétrogradée aux programmes du matin, elle y a trouvé sa voie et déménage sept ans plus tard à Chicago pour lancer son talk-show qui dominera la télévision américaine pendant 25 ans.

Steve Jobs : le génie mal aimé

Il n’a jamais terminé ses études qui l’ennuyaient, mais a cependant « picoré » les connaissances suffisantes afin de lancer son premier Macintosh, qui ne se vendra qu’à quelques milliers d’exemplaires. Le succès de l’Apple II et l’entrée en bourse de la marque font alors sa réussite et sa fortune, à tout juste 25 ans. Mais son caractère est mal apprécié par les actionnaires et la société de cotation lui fait perdre le contrôle de sa firme. Il fut alors contraint de démissionner de sa propre entreprise,  et de repartir à zéro avec NeXt qui sera ensuite racheté par Apple, au bord du gouffre en 1997.

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