Stars des métaux précieux il y a quelques mois, le palladium et le rhodium ont connu une chute vertigineuse qui inquiète les investisseurs.
Provoquée par la pandémie mondiale et l’affolement des marchés qui s’en est suivi, la baisse de ces deux métaux précieux a laissé la place à des investissements plus atypiques, comme les matières agricoles : riz, café et thé sont en hausse, dû à une forte demande des consommateurs.
Les traders en ligne investissent aussi sur l’or, en net rebond depuis le début du coronavirus, après une chute saisonnière de 10%.
Les métaux « non ferreux » gardent le cap
Palladium, Rhodium ou encore or.. La crise provoquée par la pandémie du COVID-19 redéfinit les marchés. D’après le quotidien La Tribune: « la chute est générale mais limitée dans les métaux de base : cuivre, aluminium, nickel, zinc. »
Chute limitée pour les #métaux non ferreux et rebond de l'#or https://t.co/soXVkBLCJs
— machinads FR (@machinads_fr) March 23, 2020
Par ailleurs, le journal note « la baisse historique des prix du gaz naturel et l’affaire de la guerre du pétrole entre Riyad et Moscou ».
Palladium et Rhodium en pleine chute
Valeurs niches et phares des investisseurs le trimestre dernier, les deux « outsiders » que sont le palladium et le rhodium ont perdu de leur superbe.
Alors que le palladium a perdu près de 50% de sa valeur sur les marchés en moins de deux semaines, la valeur du rhodium est passé de 14 000 dollars à 3 000 dollars.
A lire sur Alvexo: « Le palladium : un métal précieux à suivre »
Autres métaux en descente le cuivre affiche une baisse de 10% et l’argent a d’ores et déjà perdu près d’un tiers de sa valeur. Néanmoins, ces métaux précieux pourraient redresser la barre rapidement, à l’instar de l’or qui affiche de meilleurs résultats ces derniers jours.
L’or en plein rebond
L’Or reprend sa tendance haussière ! https://t.co/8Wd6fcsAkS
— BusinessBourse (@BusinessBourse) March 24, 2020
Selon le site boursier de la chaîne BFM, citant les experts de Goldman Sachs présentant l’or comme « la devise de dernier recours », l’once pourrait atteindre 1.800 dollars d’ici la fin de l’année et ce malgré la crise du coronavirus.