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La voiture électrique, une hypertendance à suivre ?

Et si la voiture électrique s’avérait le meilleur investissement du moment ? 

La voiture électrique semble confirmer son statut d’hypertendance malgré un coût encore élevé. Cette industrie requiert des matériaux spéciaux et des nouvelles technologies.

D’après une étude de Natixis citée par Les Echos, certaines matières premières seront « les grands gagnants du développement des voitures sans pétrole ».

Des experts du secteur appellent même à créer un indice spécifique à la voiture électrique…

Pourquoi la voiture électrique est une hypertendance ?

Selon une tribune publiée par BFM Business la voiture électrique a tous les attraits d’une hypertendance d’investissement. On peut même parler d’un boom de la voiture électrique.

L’essor du secteur attire dans la course même des fabricants amateurs tels que Dyson, qui avait annoncé vouloir sortir un modèle et avait renoncé devant les difficultés à trouver un modèle commercial viable.

D’après un rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie en 2018, cité par BFM, « plus d’un million de nouveaux véhicules électriques ont pris la route en 2017, augmentant de 50% le parc total, en particulier grâce à la Chine qui représente une voiture électrique sur deux vendues ».

La Chine, exposée à une surpollution, en raison des embouteillages dans les grands centres urbains, est devenue à la pointe du secteur. Selon BFM, « 580.000 voitures électriques y ont été vendues en 2017, 72% de plus qu’en 2016″. En comparaison, aux Etats-Unis, 280.000 s’y sont vendues

Ce phénomène est une aubaine pour les marchés de certaines matières premières telles que le nickel, le cobalt, le lithium ou le cuivre, intégrés dans la production des véhicules sans pétrole.

« Les prix de ces matières premières devraient en profiter jusqu’en 2025 », pronostique Les Echos.

220 millions de véhicules d’ici 2030

Alors qu’en Norvège, près de 39% du parc automobile était constitué de véhicules électriques en 2017, en Islande, on n’en comptait que 11,7% et un taux bas en Suède de 6,3%.

En France, on dénombre près de 42 764 immatriculations de voitures électriques en 2019, soit une part de marché de 1.9% et une hausse de 37% par rapport à 2018.

Néanmoins, avec la disparition progressive du pétrole et une transition du secteur automobile, la demande pour les voitures électriques est amenée à s’accroître les prochaines années. 

D’après le rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie « le nombre total de véhicules électriques dans le monde pourrait atteindre 220 millions d’ici 2030 ».

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Vers un indice dédié ?

C’est la grande nouvelle de ce rapport : les entreprises qui développent des produits dédiées à la voiture électrique sont en train de réfléchir à lancer un indice dédié.

En d’autres termes, près de 80 fabricants de batteries électriques et d’entreprises technologiques liées aux véhicules électriques pourraient bien se regrouper sous un « fonds indiciel Xtrackers Future Mobility UCITS ETF« , rapporte BFM TV.

Cette dernière précise aussi que « la particularité de ce fonds à frais réduit est de répliquer l’indice Nasdaq Yewno Global Future Mobility Index ».

 

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