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Investissements à l’étranger : où va l’argent français ?

D’après les chiffres du Trésor public, la France se situe au 5ème rang mondial pour les investissements directs à l’étranger (IDE), derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Chine.

Pas moins de 2500 groupes français possèdent une filiale à l’étranger afin de réduire leurs coûts d’exploitation et de conquérir de nouveaux marchés. Où va l’argent français ?

Qu’est-ce que les IDE ?

Growth and Economy for France

Les investissements directs à l’étranger ou IDE sont des mouvements internationaux de capitaux ayant pour but de créer, développer et maintenir des filiales à l’étranger.

Les IDE sont des éléments moteurs de l’internationalisation des entreprises. Ils permettent tout d’abord de réduire les coûts grâce à l’utilisation de main d’oeuvre moins onéreuse ou à l’exploitation de ressources naturelles difficiles à transporter, et de conquérir de nouveaux marchés.

De manière générale, les IDE sont considérés comme positifs pour les pays d’accueil grâce aux transferts de technologie qui en découlent. En progression très importante depuis le milieu des années 1980, ils constituent un facteur important de la mondialisation.

Total investit 4,5 milliards en Iran

Depuis la levée des sanctions envers l’Iran en janvier 2016, les groupes pétroliers français s’efforcent de reprendre leurs activités dans ce pays aux réserves de gaz et de pétrole colossales.

Au rang des groupes les plus intéressés par cette reprise on retrouve Total, présent dans le pays depuis 1954. Ce qui l’intéresse ? L’exploitation du gaz.

Le 8 novembre 2016, le fleuron de l’industrie française a signé un accord avec la National Iranian Oil Company (NIOC) qui prévoit le développement d’un gisement dans le golfe du Persique, représentant pas moins de 8% des réserves mondiales.

Montant de cet investissement : 4,5 milliards financés par Total, Petropars et la société chinoise CNPC.

La France : premier investisseur en Algérie

investing on the go and around the globe

Pour l’Algérie, les investissements étrangers représentent une source majeure de développement et de croissance.

D’après le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro-française Jean-Marie Pinel, les investissements directs français en Algérie représentent €2,01 milliards, tandis que le stock de capitaux propres français en Algérie se chiffre à €1,6 milliards.

Les six plus gros pays investisseurs en Algérie sont l’Allemagne, la Chine, l’Italie, la Turquie et la France. Cela représente un total de €5,21 milliards de capitaux propres, pour environ €18 millions par société.

Investissements français : au plus haut en Russie

D’après le Directeur Général de la Chambre de commerce et d’Industrie franco-russe (CCIFR) Pavel Chinsky, les échanges économiques entre la France et la Russie sont actuellement au plus haut depuis 2013.

Au premier trimestre de 2016, les sociétés françaises telles que L’Oréal, Auchan, Peugeot, Renault, BNP Paris et Société Générale, ont investi €708 millions en Russie.

C’est plus qu’en l’Allemagne avec €311 millions et aux Etats-Unis avec €115 millions.

La France et la Chine s’allient en Afrique

Les deux pays renforcent leurs liens économiques en créant un fonds d’investissement de €300 millions  visant à investir en Asie et en Afrique.

Les principaux secteurs visés par ces investissements seront l’énergie renouvelable, les infrastructures et la santé.

Le fonds sera géré par CDC International Capital et alimenté par la Chine grâce au fonds souverain CIC. Il pourrait atteindre €2 milliards grâce à l’ouverture aux fonds institutionnels des deux pays.

Il s’agit ici d’une alliance inédite : plutôt que de se concurrencer frontalement, les deux pays préfèrent investir en partenariat.

La Colombie fait les yeux doux à la France

Alors qu’il effectuait une visite en France, le Président colombien Juan Manuel Santos en a profité pour vanter son pays auprès des investisseurs.

Il a rencontré une centaine d’entreprises lors de son séjour, dont Vinci, Veolia ou encore Sanofi, déjà présentes en Colombie.

Fort d’un Prix Nobel de la paix après son accord passé avec les FARQ, Santos compte convaincre des opportunités que représente son pays : les besoins de rénovation et d’infrastructures y sont colossaux, surtout dans les zones libérées.

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